lundi 13 mai 2019

Les industriels de l’agroalimentaire dénoncent la guerre des prix


La guerre des industries

L’industrie agroalimentaire française continue d’embaucher. Ainsi, en 2018, elle a accru ses effectifs de 3 288 et compte désormais dans ses rangs 427 594 salariés. Quant à son chiffre d’affaires total, il a progressé de 1,5 %, à 176,1 milliards d’euros, d’après le bilan publié mercredi 3 avril par l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA). Un dynamisme qui doit beaucoup au tissu de petites sociétés actives sur l’ensemble du territoire. En effet, sur les 17 253 entreprises de l’agroalimentaire recensées dans l’Hexagone, 98 % sont des PME, voire des TPE.

Il n’empêche que l’ANIA fait la fine bouche face à ce bilan qu’elle ne juge pas à son goût. Elle demeure farouchement hostile à la guerre des prix que se livrent les enseignes de grande distribution, et dont elle estime souffrir. Le syndicat évalue à 5,5 milliards d’euros la destruction de valeur pour la filière alimentaire depuis 2013. Il affirme que 2018 a été la sixième année d’affilée de baisse des prix des produits de grande consommation, s’inscrivant en repli cumulé de 6,1 % sur cette période. La potion est encore plus amère pour les grandes marques, dont les prix ont reculé de 17 %.
Cette guerre des prix n’a pas, selon l’ANIA, bénéficié à la consommation alimentaire, qui a fléchi de 1,2 % en volume l’an dernier. Pour le bras armé de l’industrie agroalimentaire, les gagnants sont les enseignes de distribution, avec un pactole estimé à 3,2 milliards d’euros pour la période comprise entre 2012 et 2018A l’appui de cette thèse, un tableau classe les différents distributeurs en fonction de l’évolution de leurs parts de marché. Leclerc arrive largement en tête, avec un gain de 2,4 milliards d’euros, suivi de Lidl (1,86 milliard d’euros), d’Intermarché (1,2 milliard d’euros) et de Carrefour (400 millions d’euros). Dans ce laps de temps, Lidl a changé de stratégie pour s’extraire du hard-discount.

L’agroalimentaire et la « fabrique du silence »




Les secrets du monde de l'agroalimentaire

Ce « journal », la documentariste l’aura tenu au fil de deux saisons (2016-2018) depuis la première région agroalimentaire française, en enquêtant principalement auprès de « la France des invisibles » : des habitants, agriculteurs et ouvriers agricoles, victimes ou malades de l’agrobusiness en Centre Bretagne. Cela dans le cadre de l’émission de France Culture la plus originale qui soit, « Les Pieds sur terre », que produit Sonia Kronlund.

Depuis longtemps déjà, Inès Léraud (37 ans) mène un travail journalistique autour de l’écologie, des lanceurs d’alerte et des fléaux sanitaires (amiante, mercure, produits agricoles toxiques). Vous l’aurez peut-être entendue sur France Inter évoquer les manœuvres du plus gros vendeur de pesticides de Bretagne, Triskalia, par ailleurs plus grand pourvoyeur d’emplois dans la région (« Bretagne : une histoire de grains pourris », dans l’émission « Interception », en 2015) ; ou décrire la toxicité des algues vertes en Bretagne (« Le Grand Déni », dans l’émission « Secrets d’info », en 2016), des émissions réécoutables sur le site de la station.

Mais son travail au long cours pour France Culture, avec son « Journal breton », aura surtout permis de documenter la désinformation orchestrée par le monde de l’agrobusiness pour endormir ou tromper l’opinion publique et étouffer dans l’œuf toute volonté de résister à des pratiques frauduleuses. Ce qu’elle nomme « la fabrique du silence ». S’il n’en fallait qu’une preuve, écoutez les deux dernières émissions de son « journal », diffusées les 4 et 6 septembre.

L’Agroalimentaire : un secteur mitigé, entre agriculture et industrie


Production des produits alimentaires


L’Agroalimentaire : un secteur mitigé, entre agriculture et industrie
Les huit grandes familles des industries alimentaires

Avant de s’intéresser à l’état du secteur de l’agroalimentaire, il convient de se poser une question : qu’est ce que l’agroalimentaire ?
L’agroalimentaire est un secteur d’activité, qui comprend l’ensemble des entreprises du secteur primaire et secondaire et qui participent à la production de produits alimentaires finis.
Le secteur de l’agroalimentaire peut ainsi être défini en deux sous-ensembles :
l’industrie agroalimentaire, qui transforme des produits vivants élevés, des plantes et fruits cultivés en produits alimentaires finis, prêts à la consommation. Très hétérogène, ce secteur recouvre plusieurs familles d’activités, elles-mêmes subdivisées en de nombreux domaines. Trois activités sont qualifiées d’artisanales : la charcuterie, la boulangerie-pâtisserie et la pâtisserie. Il existe aussi des filières beaucoup plus concentrées et automatisées telles que la sucrerie, la brasserie, l’huilerie, l’industrie laitière, la meunerie et les boissons.
l’agriculture élève les produits vivants, cultive les plantes et fruits, et les fournit à l’industrie agroalimentaire.

vendredi 10 mai 2019

Food Morning

https://agriculture.gouv.fr/food-morning-5-les-nouvelles-consciences-alimentaires

Les nouvelles consciences alimentaires

Après le « Good Food », « Les producteurs », « Taste local, eat global » et « Épicurisme 3.0. Plaisir et quête de sens »,  le thème cette année plonge dans « Les nouvelles consciences alimentaires ». L'événement, à destination des marketeurs, des influenceurs, des professionnels et des passionnés de l’industrie alimentaire, propose chaque année une matinée rythmée, ludique et inspirante sur les tendances qui feront et déferont la « food industry » dans les années à venir.

Producteurs, industriels, économistes, institutionnels, mais aussi chefs étoilés, artistes ou professionnels des médias se sont partagés la tribune pour décrypter, analyser, mettre en perspective, raconter ce qui fait notre assiette d’aujourd’hui, nos goûts de demain.

Danone ouvre l’accès à sa collection de 1 800 souches à des fins de recherche

http://www.agro-media.fr/actualite/danone-ouvre-lacces-a-sa-collection-de-1-800-souches-a-des-fins-de-recherche-33199.html

Danone et la promotion de la science

Cette annonce vient renforcer l’engagement de Danone dans la promotion de la science ouverte, un mouvement d’ouverture vers la recherche scientifique, le partage et le développement des connaissances via des réseaux collaboratifs.
Il contribue également à la réalisation des objectifs 2030 de Danone et, plus important encore, à l’objectif de la société de servir la révolution alimentaire avec des partenaires.
S’appuyant sur l’héritage d’Isaac Carasso pour approfondir la recherche sur le rôle des ferments dans l’intestin et la santé en général.
L’annonce a été accueillie favorablement par l’Institut Pasteur, le centre de recherche biomédicale de renommée internationale créé par Louis Pasteur en 1887, qui est aujourd’hui un centre de recherche mondial de premier plan avec un réseau de 32 instituts répartis dans le monde entier.