La guerre des industries
L’industrie agroalimentaire française continue d’embaucher. Ainsi, en 2018, elle a accru ses effectifs de 3 288 et compte désormais dans ses rangs 427 594 salariés. Quant à son chiffre d’affaires total, il a progressé de 1,5 %, à 176,1 milliards d’euros, d’après le bilan publié mercredi 3 avril par l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA). Un dynamisme qui doit beaucoup au tissu de petites sociétés actives sur l’ensemble du territoire. En effet, sur les 17 253 entreprises de l’agroalimentaire recensées dans l’Hexagone, 98 % sont des PME, voire des TPE.
Il n’empêche que l’ANIA fait la fine bouche face à ce bilan qu’elle ne juge pas à son goût. Elle demeure farouchement hostile à la guerre des prix que se livrent les enseignes de grande distribution, et dont elle estime souffrir. Le syndicat évalue à 5,5 milliards d’euros la destruction de valeur pour la filière alimentaire depuis 2013. Il affirme que 2018 a été la sixième année d’affilée de baisse des prix des produits de grande consommation, s’inscrivant en repli cumulé de 6,1 % sur cette période. La potion est encore plus amère pour les grandes marques, dont les prix ont reculé de 17 %.
Il n’empêche que l’ANIA fait la fine bouche face à ce bilan qu’elle ne juge pas à son goût. Elle demeure farouchement hostile à la guerre des prix que se livrent les enseignes de grande distribution, et dont elle estime souffrir. Le syndicat évalue à 5,5 milliards d’euros la destruction de valeur pour la filière alimentaire depuis 2013. Il affirme que 2018 a été la sixième année d’affilée de baisse des prix des produits de grande consommation, s’inscrivant en repli cumulé de 6,1 % sur cette période. La potion est encore plus amère pour les grandes marques, dont les prix ont reculé de 17 %.